Ce n’est pas un tournoi de poker du St-Andrews Poker Club sans une petite touche d’improvisation. Pour l’Event 9, la tradition fut respectée : deux tables pour démarrer, dont une arborait fièrement son tapis bouloché et ses cartes usées jusqu’au bout. C’est donc dans cette ambiance mi-casino, mi-salle des profs de lycée, que onze joueurs ont pris place pour en découdre.

Parmi eux, deux nouvelles têtes venues grâce à Tim : Esteban et Lucien, fraîchement débarqués dans l’arène pour leur premier tournoi. Et on peut dire qu’ils n’ont pas démérité. Esteban, malheureusement, fut le premier à tomber. Un peu trop d’enthousiasme, quelques mauvaises rencontres, et le voilà dehors en 11e position. Tim ne tarda pas à le rejoindre, une sortie rapide pour celui qui espérait sans doute briller devant ses amis.

Audrey et Alex suivirent, victimes d’un mauvais alignement des planètes... et des sièges. Audrey, coincée en bout de table, n’a jamais trouvé le bon spot. Helena, elle aussi reléguée au coin, n’était guère mieux lotie, mais a tout de même réussi à naviguer plus loin dans la partie.

Cédric, placé juste avant Nico, vécut une expérience digne d’un mauvais rêve récurrent. Jouer juste avant le roi du timing, c’est comme essayer de construire un château de cartes dans une tornade : tout tombe. Nico, fidèle à lui-même, remportait des pots avec une facilité insolente, comme s’il avait coché l’option "chance" dans les paramètres de la partie. Inévitablement, Cédric finit par craquer.

Ed fit son tournoi habituel : des éclairs de génie, des silences calculés, et puis une élimination un peu trop précoce. Grégoire, plus stable, réussit à passer dans le top 5, prouvant que son poker discret mais précis paie sur le long terme.

Et puis, il y avait Lucien. Inconnu au bataillon, mais redoutable. Personne ne savait vraiment comment l’aborder, ce qui joua clairement en sa faveur. Il enchaîna les bons coups, bluffa quand il fallait, et se hissa sur le podium, terminant à une brillante troisième place. Pas mal pour une première.

En heads-up, Fabien retrouva Nico pour un duel final aux allures de western. Nico semblait encore porté par sa magie naturelle, mais Fabien, concentré et méthodique, finit par avoir le dernier mot. Il s’impose en patron, ajoutant un trophée de plus à sa collection, peut-être aussi aidé par une croupière des grands soirs.

Ce fut une belle soirée de poker, pleine de surprises, de nouveaux talents et de confirmations. Et comme toujours, on repart avec des souvenirs, des regrets... et un tapis encore un peu plus bouloché.

Il était une fois, dans les terres mystérieuses du St-Andrews Poker Club, un groupe de valeureux joueurs prêts à en découdre pour l’Event 8 de la saison 9. Quatre heures de bluff, de bad beats et de sueurs froides les attendaient. Mais comme dirait un grand philosophe (probablement en tilt après une river assassine) : "C'est quand même con de partie quand on n'a plus de jeton".

Dès les premières mains, Helena comprit qu’elle n’avait pas signé pour une partie de plaisir. Son jeu semblait lui en vouloir personnellement : des mains exécrables, des poubelles, et même pas l’ombre d’un petit 7-2 pour tenter un bluff héroïque. Résignée mais toujours de bonne humeur, elle échangea quelques mots avec Fabien, probablement pour parler de tout sauf de cartes. Malheureusement pour elle, son calvaire prit fin rapidement, et elle fut la première à quitter la table.

Arnaud ne tarda pas à la rejoindre. Après un démarrage hésitant, il tenta un move ambitieux… un poil trop ambitieux. Son tapis fondit plus vite que neige au soleil, et il dut saluer ses adversaires, le regard empli de regrets et de “si seulement”.

Cédric, lui, avait mieux commencé, mais le destin (et le jeu) en avait décidé autrement. Une confrontation fatale et une mauvaise lecture plus tard, il se retrouva à la porte, se demandant si son bluff osé n’avait pas été un peu trop téléphoné.

Audrey, quant à elle, joua une partition équilibrée. Ni trop agressive, ni trop prudente, elle naviguait entre les vagues du poker avec habileté. Mais après quelques mauvaises rencontres et un tapis trop réduit pour peser dans la bataille, elle dut se résoudre à rendre les armes.

C’est alors qu’Alex, pourtant bien en jambe en début de partie, vit son tournoi prendre une tournure tragique. Son stack s’effrita lentement, comme un château de cartes sous une bourrasque, et après une dernière tentative désespérée, il dut s’incliner.

Grégoire et Greg, deux âmes guerrières du poker, livrèrent une lutte acharnée pour la survie. C’était d’ailleurs la première partie de Grégoire au St-Andrews Poker Club. Nouveau joueur ici, mais fin stratège du poker dans l’ombre, il n’a pas tardé à montrer qu’il n’était pas là pour faire de la figuration. Mais au poker, la justice est un concept abstrait, et malgré leur combativité, ils furent éliminés, l’un après l’autre, au grand soulagement de Fabien.

Et justement, Fabien, dernier survivant de ce carnage pokeristique, triompha après quatre heures de jeu intense. Son endurance, sa patience lui permirent d’arracher la victoire. Il faut dire qu’il a eu une chance insolente sur les tirages, surtout lorsque la table ne comptait plus que trois joueurs. On l’imagine déjà savourer son triomphe, une main sur le trophée, l’autre probablement en train de faire un shuffle avec des jetons.

Ainsi s’acheva l’Event 8 du St-Andrews Poker Club. Certains repartirent avec des regrets, d’autres avec des anecdotes croustillantes. Une chose est sûre : tous seront de retour, affûtés et revanchards, pour le prochain tournoi. Et cette fois, Helena espère au moins voir une paire correcte.

Dix personnes étaient présentes pour cet event VIP de décembre. Tous ont réussi à se garer non sans mal à St-Andrews mais l'event a pu commencer à l'heure annoncée !

Cet event signait le retour d'Ed, Pierre et Greg, appâtés par l'enjeu pharaonique et le prestige d'être décoré ce soir-là. Les combats débutent donc et rapidement un thème se dessine : les lucky turns / rivers. Les tapis sont suivis, les probas basculent et sont fatals à certains.

Quelques dizaines de minutes après le début de la partie, Arnaud est éliminé. Il a le plus subi la malchance et devient spectateur pour le reste de la soirée. Cédric et Nico suivent un peu plus tard. 

Audrey, Alex et Pierre tombent sur un os qui se nomme Tim : il expulse à lui seul 3 concurrents en une main. Coup du chapeau donc pour ce féru de football.

Plus que 4 et les blindes tournent beaucoup, Tim finit par se lancer mais perd face à Ed. S'ensuit une bataille acharnée entre les 3 joueurs restants pour qui chaque blinde doit être sauvée. C'est finalement Greg qui sort en 3e position, puis Ed finit par voir son tapis fondre contre les tirages chanceux de Fab. Une dernière main jouée finit par retourner les probas et donne la victoire à Fab.

Après presque une année à n'avoir sur réunir les participants en nombre suffisant, voilà que le sixième volet de la saison 9 reprend, grâce notamment à Julien et Tim, deux joueurs occasionnels mais qui ont répondu présents.

Alors que la partie débute, déjà des langues se délient quand Nico commence ses tours de passe-passe et l'incapacité à jouer "un poker normal" grandit tandis que celui-ci nous déroule son habituelle habilité à amasser les jetons avec facilité. Il joue souvent, et gagne très souvent. Il élimine Julien, au bord du précipice, et se cache derrière sa montagne de jetons. On ne l'entendra plus pendant quelques tours de blindes - les autres joueurs aiment.

Quelques minutes plus tard, c'est Tim qui se fait renverser par Fabien, qui n'a rien joué depuis le début : Tim trouve sa couleur à la turn mais la river donne le full pour l'adversaire.

Nous sommes maintenant 7 et le jeu se tasse, quand Cédric décide de faire all-in, suivi un peu plus tard par Helena. Tous deux en manque de bon jeu pendant la partie, ou en manque de solution quand ils en avaient l'opportunité. Cédric, scandalisé par le talent de Nico - et au passage se faisant craquer une paire de rois dans les premières minutes de jeu - déploie le drapeau blanc. 

C'est ensuite Alex qui passe aux aveux, gangréné par les blindes, lui n'a semble-t-il pas eu assez de mauvaises cartes pour s'exprimer. Peut-être a-t-il eu des paires d'As qu'il n'a pas l'habitude de jouer ?

Plus qu'une place non payée, elle est pour Audrey. Les blindes étant de plus en plus élevées, l'âme des cartes n'était pas pour elle ce soir.

Reste trois joueurs, à stack équivalente : Nico, Arnaud et Fabien. Les deux derniers s'allient publiquement contre l'ennemi Nico, pour enfin commencer à jouer normalement. Fabien tente d'inciter Nico à partir de lui-même en argumentant qu'il est tard, mais cela ne fonctionne pas. Il n'associe pas non plus la parole aux actes, laisse passer les blindes et se fait réprimander par Arnaud, qui finit par user Nico jusqu'à l'os et lui prend tous ses jetons. Fin de partie pour Nico.

Les deux stacks finales sont très déséquilibrées à tel point que Fabien se lance all-in sans regarder avec deux blindes et demi. S'ensuit quelques mains et des tapis rapides, un second tapis remporté par Fabien, puis un troisième quelques mains plus tard, aidé par l'âme des cartes. Victoire pour Fabien mais Arnaud vainqueur de la combativité !

Le champion en titre de St Andrews ayant omis de répondre au doodle de World of Rugby, l'event eut lieu concomitamment avec le match France-Italie.

Arborant fièrement son nouveau look de kebabier, Tim chargea tel un guerrier ottoman Audrey et Fabien qui à plusieurs reprises pensait en avoir une plus grosse. Les 2 valsèrent du terrain en même temps.

Cédric les suivit ayant hâte d'attaquer la 3e mi-temps devant un épisode de One Pisse sur NetfliXXX.

Alex tenta de bluffer à plusieurs reprises son fils qui entra avec plaisir dans la mêlée et renvoya son aïeul au vestiaire.

Arnaud qui avait pourtant bien entamé les hostilités avec quelques chevauchées fantastiques finit par se prendre un caramel et fut mis hors jeu.

Helena prit conscience qu'elle avait loupé sa vie, perturbée, elle termina sur la touche à la place du con.

Roi du pétrole pendant la majorité de la soirée, Tim prit plusieurs plaquages et sorti sur blessure après avoir glissé sur de la sauce blanche.

S'en suivit un duel de pénalités entre Nico et Édouard. Ce dernier réalisa la transformation finale renouant ainsi avec la victoire.